Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 13:45

Pursy Will a dû très tôt se vouer à elle même.
Abandonnée par un père qu'elle n'a jamais connu et délaissée par une mère au grand coeur bohème, elle vient d'apprendre la mort de celle-ci.
La jeune fille décide de quitter sa Floride pour la Nouvelle Orléans, y retrouver ses racines et habiter quelques temps la maison laissée vacante par la défunte.
Là, elle y rencontre des occupants, amis de longue date de sa mère; Bobby Long, un ancien professeur devenu alcoolique et Lawson Pines, son jeune protégé biographe et accessoirement compagnon de biture.
Les deux hommes redoutent de devoir quitter les lieux après l'arrivée de la jeune héritière.
La cohabitation s'annonce difficile...

Adapté du roman de Ronald Everett Capps intitulé Off Magazine Street et paru en 2002, A Love Song fo Bobby Long (titre original) est la première réalisation de l'américaine Shainee Gabel.

Ce n'est ni un film d'action pour les Vandamme en herbe, ni un film gnan pour jeunes filles en quête du prince charmant. Juste une histoire pleine d'humilité sur les relations humaines, sur la rédemption de soi grâce à autrui.

Apaisantes au possible, les deux heures de film sont bercées par de la musique country, les citations littéraires de Bobby Long et la douce ambiance alabamesque (d'avant Katrina) avec ses paysages verts et ses quartier pittoresques.

L'interprétation est d'excellente facture.
John Travolta trouve là un rôle de vieux grincheux porté sur le sexe et l'alcool qui lui colle merveilleusement à la peau.
Avec une Scarlett Johansson toujours aussi merveilleuse et juste dans son jeu et Gabriel Macht, un méconnu qui mérite d'être connu, ils forment un trio attachant et attaché dans la fumée de cigarettes et les effluves d'alcool.

Un film à voir absolument pour peu qu'on aime se laisser aller dans le rythme nonchalant d'un film volontairement dénué de tous artifices.



Partager cet article
Repost0
9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 19:38



Domino Harvey a presque tout pour être heureuse.
Jeune adolescente, elle est mannequin et vit dans le luxe mais éprouve un gros manque: l'absence de son père, acteur décédé alors qu'elle n'avait que 4 ans.
Abandonnée par sa mère dans un pensionnat, cette fille unique a déchargé ce manque affectif sur son poisson rouge.
Mais la peine de perdre encore un être cher lui a forgé l'idée qu'il ne faut s'attacher à rien ni à personne.
Alors Domino décide de devenir chasseur de primes.

Domino est un film de Tony Scott, frère de Ridley, à qui l'on doit entre autres les remarqués et parfois remarquables Top Gun, True Romance ou Spy Game.
Inspiré de faits et personnages réels, le film n'est pas pour autant un biopic de l'ancien mannequin.
Il reprend juste la personnalité et l'indépendance de cette anglaise qui suivait uniquement son instinct.
Domino Harvey est décédée l'année dernière à 35 ans d'une overdose dans sa baignoire, quelques mois avant la sortie du film.
Elle avait apporté sa contribution au scénario écrit par Richard Kelly (Donnie Darko) et fait même une apparition en toute fin de film.


Tony Scott nous délivre durant deux heures un film durci au rythme des fusillades et des excés. La violence exacerbée du milieu atteint son apogée avec le découpage du bras d'un homme au fusil à pompe puis au couteau.
Une scéne qui n'a rien à envier aux tortures de Hostel.

La pellicule volontairement jaunie dans certaines scènes rend l'image sale et malsaine, souvent brouillée comme une station de radio mal captée.
La réalisation est dynamique et convaincante même si parfois elle peut s'avérer prétentieuse et montrer, sur l'ensemble, un manque flagrant de recul sur l'héroïne qui finit quelquefois par irriter.


C'est une autre anglaise, la jolie Keira Knightley, qui interprète le rôle titre. Habituée à des rôles plus "fleur bleue" (Pirates des Caraïbes, Orgueil et Préjugé), la jeune femme s'en sort très bien en rebelle indépendante et junkie à la nicotine.
Dans les rôles de ses compagnons de chasse, l'acteur vénézuélien Edgar Ramirez et le revenant Mickey Rourke qui confirme son come back après le succés de Sin City offrent de très belles performances.

Jacqueline Bisset, Christopher Walken, Mena Suvari, Macy Gray et Lucy Liu finissent de composer un casting séduisant dans lequel on notera la présence de deux acteurs de la série pour ados prépubères Beverly Hills qui jouent leur propre rôle d'acteur reconvertis en animateurs d'une émission de télé-réalité sur nos trois chasseurs de primes.

Le DVD

Un étui en métal fait office de packaging bien dans le style du film.
Cependant les bonus paraissent une nouvelle fois léger.
Bien que répartis sur deux DVD, ces petits modules n'offrent pas grand chose de plus et les commentaires audio de Tony Scott sont relativement banals.

Domino, un clip vidéo de 2h

Sortie le 7 septembre en DVD
  



Partager cet article
Repost0
7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 07:54

A force de voir des daubes au cinéma, on finit par croire que celui-ci se laisse vivre et qu'il faut malheureusement attendre six mois avant d'être de nouveau scotché sur son fauteuil.

Comme je n'ai pas trop envie d'attendre six mois pour écrire un article et mettre 4 étoiles à un chef d'oeuvre, je m'en suis allé pioché dans ma mémoire et, sans trop chercher, ai trouvé une perle rare de comédie noire comme on n'en fait plus, un film qui marque, pour peu qu'on soit réceptif à ce genre d'humour.

Un an après son génialissime Evil Dead dont le gore a marqué toute une génération, Sam Raimi, alors âgé de 25 ans, récidive dans le culte avec une comédie complètement déjantée: Crimewave (Mort sur le grill en France).

L'écriture du film s'est faite conjointement avec Ethan et Joel Coen qui apparaissent rapidement dans le film dans le rôle de photographes.
On reconnaît bien là l'humour des deux frères qui réaliseront un an plus tard l'excellent Arizona Junior.
Les trois hommes, amis dans la vie, se réuniront, une nouvelle fois, pour l'écriture du film Le Grand Saut en 1993, cette fois réalisé par Joel Coen.

Crimewave c'est un peu l'histoire d'un loser qui n'a vraiment pas de chance. Victor Ajax, un minable installateur de vidéo surveillance, va se retrouver impliqué et accusé à tort dans une série de meurtres qui vont lui coûter une place toute chaude sur la chaise électrique. A quelques minutes de la sentence, il ne lui reste plus que ses yeux pour pleurer et son incessant bagout pour raconter à quiconque veut l'entendre la vérité sur cette sombre histoire...

Le film baigne dans une ambiance totalement délirante, matinée de meutres aussi burlesques les uns que les autres et offre une bonne panoplie de personnages tout droit sortis d'une bande dessinée avec leurs mimiques et répliques qui font toujours mouche.
Le côté cheap de certains effets spéciaux et des décors et un doublage français particulièrement drôle servent parfaitement cette ambiance cartoon façon Tex Avery.

Paul L. Smith (le tortionnaire de Midnight Express) et le regretté Brion James (Blade Runner) jouent avec brio des Laurel et Hardy tueurs de rats (voire plus si affinités).


Bruce Campbell, l'acteur fétiche de Sam Raimi            (il a tenu le rôle de Ash dans la série des Evil Dead), campe Renaldo, un séducteur italien et macho qui flingue les femmes au clin d'oeil et qui dessine, de sa fumée de cigarette, de jolies danseuses au déhanchement sexy sur une musique jazzy improvisée.

Le film n'est pas très long (1h23) ce qui donne un rythme effreiné et un déroulement limpide à l'histoire,  magistralement conclue par une scène de course poursuite dantesque entre nos héros et les deux tarés en van.
J'avais eu la chance de voir Crimewave sur M6 en deuxième partie de soirée, à la fin des années 80.
Je me souviens encore n'avoir jamais autant ri et été emballé par un film burlesque.
Depuis je l'ai revu maintes et maintes fois et toujours avec autant d'enchantement.

Que dire de plus sur ce film culte si ce n'est qu'il n'est toujours pas sorti en DVD en France malgré le succés retentissant de son réalisateur avec les Spiderman.
On attendra encore et encore...

En attendant, vous pouvez toujours le trouver en VHS à prix budget dans les hypermarchés ou bien attendre une hypothétique diffusion à la TV.
En tout cas, je vous le recommande plus que chaudement.

Crimewave, MON film culte !



Partager cet article
Repost0
6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 00:55

Pas de doute, le film d'animation se porte à merveille !
Entre les productions asiatiques, Pixar/Disney et Dreamworks, petits et grands en prennent plein les mirettes.
On peut déjà compter une dizaine de ces films sortis sur les écrans cette année et, avec la période de Noël qui se profile, on n'a pas fini d'entendre parler de la descendance du dessin animé.
Cet été aura été particulièrement prolifique en la matière: Cars, Nos voisins, les hommes, Lucas, fourmi malgré lui, Nausicaä et Monster House ont tour à tour pris d'assaut le box office.

Ce dernier est le premier long métrage du jeune réalisateur Gil Kenan qui avait été remarqué auparavant pour son court-métrage The Lark.
C'est aussi la dixième collaboration entre Robert Zemeckis et Steven Spielberg après, entre autres, 1941Retour vers le Futur, Qui veut la Peau de Roger Rabbit ? ou Forrest Gump mais cette fois les deux hommes sont producteurs executifs du film. De son côté, Robert Zemeckis avait déjà réalisé en 2003 son propre film d'animation, le Pôle Express, avec un Tom Hanks tout en motion capture. 

Bref, pour en revenir à Monster House, D.J. est un petit morveux de 12 ans, croisement de Pinocchio et de Michael Jackson (pour le nez) (je n'ai pas dit que Michael Jackson s'était tapé Pinocchio, hein !), qui passe ses journées à observer les faits et gestes de son solitaire et acariâtre voisin, Nebbercracker. Ce vieux bourru terrorise les enfants du quartier en confisquant tous les jouets qui traînent sur sa propriété. Jusqu'au jour où le vieux fait un malaise, pris d'un nouvel accés de folie lorsque le ballon de Chowder, le copain de D.J., se retrouve sur sa pelouse.
D.J. et Chowder vont alors se rendre compte que tout ne tourne pas rond dans la maison désormais déserte de Nebbercracker.

Au premier abord,  ce film m'a rappelé Les Banlieusards, ce film sympathique de Joe Dante avec Tom Hanks qui jouait le rôle d'un type qui soupçonnait ses voisins d'en face d'accomplir les crimes les plus horribles dans leur maison délabrée. Le cadre est très similaire: une petite banlieue cossue dans laquelle "gît" une inquiétante maison.

Monster House est joliment fait avec une très belle photographie et des animations très convaincantes.
Ce qui est un peu normal puisque, comme dans le Pôle Express, un processus de capture de mouvements a été employé sur de jeunes acteurs pour enregistrer leurs gestes puis les transformer en données numériques.
Malgré tout, les personnages peuvent parfois (souvent) sembler lents et rigides, un peu comme s'ils avaient été faits en pâte à modeler.

La maison est bien faite et les expressions "humaines" bien rendues et amusantes.

Pour ce qui est de l'histoire, elle est géniale... si on n'a pas encore atteint la puberté. 
Car même si beaucoup d'idées sont bonnes, on a du mal à accrocher à un scénario taillé sur mesure pour les 8/12 ans.
Monster House est donc "un film d'épouvante pour marmots" qui se laisse surtout regarder pour ses plans, sa photo et ses animations souvent bluffantes et qui demande un peu d'indulgence pour son histoire et surtout sa fin.


Monster House, un film que j'aurais aimé il y a 20 ans. 



Partager cet article
Repost0
3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 17:33

Je veux bien être indulgent parfois avec les films qui sortent l'été mais là, c'en est trop !
Après le chiant à mourir Bleu d'enfer, le lamentable Camping-Car et le risible The Sentinel, voilà une quatrième belle daube commerciale qui vient narguer mes mirettes.

Wouah ! Un film sur des serpents dans un avion, ça va être bien flippant !
Et puis cette affiche... pas mal ! Ça donne envie !
Et puis il y a Samuel L. Jackson qui y joue et pas un de ces gonzes de Lost. Pas de doute, ça va mener à quelque chose !
Finalement, ça m'a mené à écrire beaucoup trop de lignes sur cette chose ridicule qui est en train (ou avion) de rapporter des millions de dollars à ses producteurs.
De quoi nous prévoir un 2 avec une invasion de blattes !

Pourtant le scénario n'était pas mal à la base: un agent du FBI (Samuel L. Jackson) doit escorter par avion de Hawaï vers Los Angeles un témoin à charge (Nathan Phillips, le jeune campeur de Wolf Creek) qui s'apprête à faire tomber un gros bonnet bridé de la mafia.
Manque de bol (de riz), celui-ci est décidé coûte que coûte à se débarrasser de ce témoin plus que gênant et fait lâcher diverses espèces venimeuses de serpents dans l'avion.

--> Toi qui veux te faire du mal en allant voir cette blague, attention spoilers  <--

C'est vrai qu'au départ c'est sympa, on se croirait même dans la Croisière s'amuse.
Mais très vite, les clichés gonflants ressurgissent: dernier vol pour une des hôtesses de l'air, gros stressé de l'altitude doppé au Xanax, star de rap prétentieuse affublée de deux lourds comme gardes du corps, passager grincheux...

Et une fois en pleine action, ça devient carrément du grand n'importe quoi. Les passagers sont à peine perturbés par la présence de ces petites bestioles et ne s'interdisent pas, dans ces moments graves, quelques petites vannes bien salaces ou bien une petite partie de PSP pour l'un d'entre eux, histoire de passer le temps.
Du côté de l'ennemi, on n'est pas en reste puisque non seulement on se la joue Metal Gear Solid avec au menu infiltration et stratégie mais en plus on est dotés de super pouvoirs comme forcer l'oeil d'une passagère ou bien couper la clim'. Mais on sait aussi se la jouer fair play et on ne touche pas aux gosses ou très peu.

Plus on se dirige vers Los Angeles, plus le film prend une tournure "camping-caresque" (c'est à dire proche du zéro): faute de pilotes opérationnels, l'hôtesse de l'air sévèrement burnée (Julianna Margulies from Urgences qui aurait mieux fait de ne pas demander son détachement...) prend les commandes de l'appareil et lui évite le crash inéluctable dans les eaux en effleurant, telle une caresse, la peau du Pacifique.

Croyant avoir tout vu et tout entendu, je scrute la fin du film avec sérénité.

Il y a juste un hic: les deux pilotes sont morts.
Y a t-il un pilote dans l'avion ? "Oui moi, j'ai 2000 heures de vol !"
Wouah quelle chance !
"Et dans quelle école as tu appris à piloter ?"

Là je me dis: "ce film devient un chef d'oeuvre si le gonze dit au flic qu'il est terroriste".

Mais non ce lourd a appris à piloter sur un jeu PS2...
Sur PC à la rigueur, avec tous ces simulateurs de vol perfectionnés, mais sur une console pour les 10/12 ans, faut pas déconner quand même ! 
Remarquez, pour une fois que le jeu vidéo ne tue pas... 

Bref, il doit rester cinq minutes avant la fin du film.
Ça sent le dénouement... le flic et son témoin se congratulent avant de se jeter dans le grand toboggan gonflable.

Mais l'heure de la vengeance du fils du serpent mort à la 52ème minute a sonné: après s'être aggripé à un cadavre (...) pour ne pas être aspiré dans le vide lors de la dépressurisation volontaire de l'avion, le serpent masqué attend sa victime à la sortie et lui saute en plein thorax.
Mais bon, rien de bien grave puisque nous sommes dans un film américain grand public où théoriquement à la fin, le héros invincible qui vient de sauver la vie de son témoin donne rencart à la jolie héroïne même pas perturbée.
Ceci dit, il a pensé à tout sauf à lui demander son numéro de téléphone...

--> Toi qui as 9 euros à dépenser, tu peux maintenant réouvrir les yeux <--

Pour être sérieux, j'ai eu l'impression que Des serpents dans l'avion ne savait pas sur quel pied danser.
Comme si les scénaristes n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la tournure des évènements et avaient fait des concessions d'un côté comme de l'autre.

Film catastrophe, film comique ou film de science-fiction (pour les serpents bioniques) ?
Du coup, à force de vouloir toucher à tous les genres, il a fini par se perdre et perdre le spectateur qui ne sait pas s'il faut rire ou pas..
Personnellement, je dirais que c'est un film catastrophique.


Avant je détestais les serpents, maintenant je déteste les films de serpents.
  
  



Partager cet article
Repost0
2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 18:52

Annoncées sur les écrans américains pour le 22 septembre, les nouvelles facéties de Johnny Knoxville et sa bande risquent bien de retourner une fois encore  l'estomac et les yeux des sensibles âmes puritaines avec ce Jackass: Number Two.

Jackass (bouffon en français) est à la base un programme trash diffusé sur MTV.
Bien avant Michaël Youn et d'autres plagiats, de jeunes américains joyeusement déconneurs, cascadeurs professionnels pour la plupart, amusaient le petit écran à se martyriser, se lancer des défis plus fous les uns que les autres, faire les pîtres devant des caméras cachées... bref se marrer et faire marrer grassement le télespectateur.
Car Jackass est loin d'être une émission culturelle.
Tout au plus apprend on, "preuve à l'appui", qu'il est possible d'avaler un poisson rouge et de le vomir vivant 2mn après ou bien que se coucher à poil sur le pare-brise avant d'une voiture en plein lavage automatique est idéal en temps de canicule...

Ok, ce n'est pas très intellectuel et éducatif (des adolescents sont d'ailleurs décédés ou gravement blessés après avoir voulu tenter certaines cascades), ce n'est pas vraiment un programme qui favorise l'accouplement des neurones mais on s'en fout... le but est de faire marrer les gens ! 
Et ça marche tellement bien qu'un film est sorti au cinéma en 2002.
Biensûr il n'a été distribué que dans très peu de salles en France, beaucoup moins en tout cas que le fade et totalement joué 11 commandements. Heureusement que la sortie DVD a été nationale !      


Quoiqu'il en soit, c'est avec une impatience démesurée que j'attends la sortie de Jackass: Number Two.
Cette suite s'annonce terriblement trash et nos joyeux drilles particulièrement en forme.
Je vous conseille vivement de vous rendre sur le site officiel afin de visionner quelques extraits qui varient régulièrement.
Vous ne serez pas déçus ! 


On aura donc grand plaisir à retrouver entre autres Bam Margera et son martyr de père, Party Boy le strip teaser addict à la house ringarde, Steve O le plus déjanté de tous, capable de se couvrir complètement la tête avec une énorme méduse, et bien entendu Johnny Knoxville qui commence à se faire une petite place confortable dans le monde du cinéma.
Une date de sortie française n'a pas encore eté avancée mais espérons que le film ne tardera pas trop.


Don't try this at home !



Partager cet article
Repost0
1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 11:24

A quelques jours de la sortie de Hostel en DVD, écrire quelques lignes sur Eli Roth et son travail déroutant était la moindre des choses.

Ce jeune cinéaste multicasquettes de 34 ans (il est réalisateur, scénariste et producteur) compte à son actif deux films et déjà de nombreuses éloges des plus grands (Quentin Tarantino, David Lynch ou Peter Jackson).

Son premier film, Cabin Fever a été co-écrit avec un pote de chambre de l'université à New York en 1995. Mais ce n'est qu'en 2003 que le film est sorti en salles, faute d'investissements suffisants (Cabin Fever a finalement coûté 1,5 million de dollars).  Une sortie remarquée puisqu'il a été le film d'horreur le plus rentable de l'année 2003 avec plus de 100 millions de dollars de recettes (entrées et ventes de DVD).
En 2005,  Hostel, son deuxième film, est produit par Tarantino qui a été emballé par le premier film du réalisateur. Plus rentable encore que son aîné, il a rapporté à ce jour 180 millions de dollars de recettes, largement de quoi amortir les 4 millions de dollars investis.

Autant dire que, même si le genre se porte de nouveau à merveille depuis 2/3 ans, Eli Roth a apporté sa petite pierre à l'édifice "maison hantée". Mais pas vraiment de manière conventionnelle...

Car l'horreur racontée par ce jeune réalisateur choque et rend mal à l'aise le spectateur.
Dans Hostel, les scènes de torture sont d'une froideur qui claque dans un contexte vraiment malsain et réaliste.
Le succés de ses films est logique: l'américain use des recettes gagnantes habituelles (de jeunes adultes vacanciers plongés dans l'effroi dans un cadre qui leur est totalement inconnu) et y ajoute en abondance deux condiments supplémentaires: le sang et la dérision.
Là où la majorité des réalisateurs n'osent pas s'aventurer de "peur" d'être censurés, Eli Roth franchit les limites et ça marche !

La structure d'Hostel est assez révélatrice de sa vision à deux facettes du film d'horreur.
Côté Pile, le Paradis sur Terre où le sexe est roi et les jeunes femmes superbes et "disponibles".
Le spectateur est mis à l'aise dans un climat serein rappelant les films potaches comme American Pie.
Côté Face, l'Enfer où la folie torture la raison, où le sang noie les pensées les plus obscures.
La transition entre ces deux phases est une chute vertigineuse vers l'impensable et l'insoutenable qui donne plus d'ampleur destructrice au côté Face .

Dans cet optique extrême, Eli Roth a ses fans et ses détracteurs mais son oeuvre marque.
Pour ma part, j'ai éprouvé un sentiment de dégoût pour cette violence gratuite quand j'ai vu Hostel
Mais le jugement prématuré que je m'étais fait à chaud a vite évolué et je me suis rendu compte que le film perdrait tout son sens et l'histoire tout son surréalisme sans cette surenchère de scènes toujours plus gores. Car le but premier du film est de plonger les personnages (et les spectateurs) dans l'horreur absolu, passer du Paradis à l'Enfer en un laps de temps sans les préparer à affronter le pire. Et c'est la grande force de Hostel.

Ce film m'a définitivement vacciné du cinéma de Roth donc je savais à quoi m'attendre avant de voir Cabin Fever, son premier film. Ce premier essai est indéniablement un hommage à l'Evil Dead de Sam Raimi.

L'humour et le gore s'entrechoquent et ce mélange rend le film beaucoup plus divertissant que son cadet.
Même si certaines scènes sont particulièrement sanglantes, il s'ensuit toujours une pointe d'humour pour faire descendre la pression... ce qui n'était pas le cas d'Hostel où la température ne cessait de grimper.

En attendant Hostel 2 qui devrait débouler dans les salles sombres début 2007 et reprendre l'histoire là où elle se terminait dans le premier, je conseille à tous les fans de l'horreur extrême le DVD de Hostel, disponible à partir du 5 septembre dans toutes les bonnes boucheries.


3 jeunes hommes et 2 jeunes filles ont loué une cabane dans la forêt pour y fêter la fin de leurs études. Mais la fiesta tourne au cauchemar quand un ermite infecté par un mystérieux virus fait son apparition. Les 5 jeunes gens vont devoir faire face à ce terrible virus qui dévore les chairs de ses victimes...

Cabin Fever disponible en DVD


Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent à Prague dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles… Natalya et Svetlana sont effectivement très cool…un peu trop même. Paxton et Josh, vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...

Hostel sortie DVD le 5 septembre 2006



Partager cet article
Repost0
30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 13:47

Vu en avant-première, voilà encore un film qui déçoit beaucoup.
Et pourtant il avait tous les atouts de son côté.
Tout d'abord un casting de rêve: réunir Michael Douglas, Kim Basinger, Eva Longoria et Jack Bauer... euh pardon Kiefer Sutherland est un luxe qui n'est pas donné à tout le monde.
Ensuite une histoire sur fond de trahison et de complot présente toujours de l'intérêt au premier abord.
Mais la sauce a du mal à prendre et le tout ressemble plutôt à un yahourt périmé.
Pete Garrison fait partie de la garde rapprochée de la Première Dame des Etats Unis, un peu trop même puisque les deux petits coquinous entretiennent une relation secrète - on ne rigole pas c'est carrément plausible, demandez à Bernadette (sic).
Bref, tout allait bien jusqu'à ce qu'un collègue et ami de Garrison soit assassiné juste avant de lui avoir confié quelque chose de la plus haute importance. C'est alors que Jack Bauer et sa potiche débarquent dans ce petit monde pour enquêter sur ce meurtre qui va vite dévoiler un complot interne visant à éliminer le Président des Etats Unis.

Si vous êtes fans de 24, passez votre chemin car même si Kiefer Sutherland joue un rôle assez proche de celui qu'il a sur petit écran (en moins burné cependant), sa presence est relativement accessoire et peu utile. Les producteurs ont juste voulu rajouter un nom ronflant de plus au générique.

Pour Eva Longoria (Desperate Housewives), c'est limite une insulte. La jeune femme a 3 mots à dire et son rôle se limite à jouer un charmant boulet en tailleur aux basques de notre ami Kiefer. J'ai rarement vu pareille inutilité dans un film pour une actrice en vogue. A croire que celle-ci n'a pas lu le scénario a défaut d'avoir lu le montant du chèque...

Et même la toujours aussi belle Kim Basinger, en femme du Président des Etats Unis, paraît complètement absente et déprimée (la photo ci-contre est trompeuse) comme si elle se demandait comment elle était arrivée à jouer des rôles aussi mineurs.

Ainsi, vous l'aurez compris, tout le film tourne autour de la victime Michael Douglas (même à 61 ans passés et la peau tirée, le monsieur assure) et c'en est excessivement énervant à la longue.
Et la fin complètement ridicule, cerise gâtée sur le gâteau avarié, ne fait que nous conforter dans ce sentiment et sabre définitivement toute compassion pour ce film raté.

Bref, on est loin de ces thrillers américains qui vous tiennent en haleine pendant 2 heures avec un final qui vous retourne l'estomac. Là, on reste concentré une petite demi heure puis peu à peu on rit de la situation et finalement, agacé, on attend impatiemment le dénouement prévisible et formaté qu'adore le grand public.

The Sentinel, un film du dimanche soir sur TF1.



Partager cet article
Repost0
29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 20:25

Slevin (Josh Hartnett) a un don: celui de pouvoir s'attirer les ennuis sans rien demander.
A la base, le garçon est "chanceux": il vient de perdre en un minimum de temps son job, son appart' (infesté de termites géantes) et sa copine ("C'est un accident" lui dit elle dans une position illicite).
Mais tout ceci n'est rien comparé à la galère dans laquelle il va être entraîné malgré lui. 
Confondu avec l'ami qui allait lui sous-louer son appartement à New York, le pauvre Slevin va se retrouver au beau milieu d'une guerre de gangs opposant les Noirs américains du Boss (Morgan Freeman) aux Juifs du Rabbin (Ben Kingsley).

Construit à la manière d'un film-puzzle façon Pulp Fiction, Lucky Number Slevin de Paul McGuigan propose un casting de choix; Bruce Willis, Josh Hartnett, Lucy Liu, Stanley Tucci, Morgan Freeman et Ben Kingsley nous entraînent dans un univers à la fois sombre et drôle où la pitié n'a pas sa place.

Les flashbacks et ralentis rendent la construction de l'histoire limpide et donnent au film une ambiance décalée.
Il ne faut surtout pas perdre une miette de l'intrigue superbement bien ficelée et conclue par un twist magistral.
On a d'ailleurs vite envie de revoir le film pour mieux comprendre tous ses mécanismes.

La performance des acteurs est remarquable avec notamment un Josh Hartnett en loser malchanceux, un Bruce Willis froid et peu loquace (quoiqu'en y réfléchissant...), une Lucy Liu chaude et trop loquace et un couple Freeman-Kingsley des plus burlesques qui s'affronte par terrasses interposées. 

Un film qui fait parfois penser à l'univers de Tarantino ou au Miller's Crossing des Frères Coen et qui, bizarrement snobé par la critique, aurait mérité un bien meilleur accueil de la part de la presse.

Une belle réussite qu'il serait dommage de manquer.



Partager cet article
Repost0
27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 13:55

Tout le monde a encore en mémoire les catastrophes du 11 septembre 2001.
Quatre avions sont détournés par des terroristes dans le but de les crasher sur New York et Washington. Deux d'entre eux atteindront les tours du World Trade Center, un troisième le Pentagone. Le quatrième avion, le vol United 93, n'atteindra jamais sa cible, la Maison Blanche, mais s'écrasera finalement dans la forêt pennsylvanienne grâce au courage de passagers qui ont tenté de reprendre le contrôle de l'appareil.

Vol 93 de Paul Greengrass à qui l'on doit, entre autres, Bloody Sunday et la Mort dans la Peau est une minutieuse reconstitution en temps réel du destin de ce Boeing 757 et de ses 40 passagers, de l'attente pesante dans la salle d'embarquement au crash inéluctable.
Ici pas de super héros, pas de flashbacks larmoyants, pas de ralentis inutiles et pas de lyrisme ronflant. Le réalisme froid de ce film servi par une réalisation sobre et des acteurs inconnus mais convaincants donne l'impression de revivre avec force ce qui s'est passé dans cet avion. 
On finit rapidement par oublier que l'on regarde un film.
C'est la grande réussite de ce docu-fiction.

A propos des faits, je ne suis pas d'accord avec ceux qui évoquent un sacrifice des passagers pour éviter que l'avion ne s'écrase sur la Maison Blanche à Washington. Certes cela donnerait plus de grandeur encore au destin tragique de ces personnes innocentes.
D'après moi, il ne s'agit aucunement d'un sacrifice mais d'un ultime acte de bravoure pour sauver leur peau et le film le montre bien comme tel (les passagers tentent vainement de redresser l'avion qui pique du nez).
D'ailleurs  il est difficilement imaginable de penser que des hommes et des femmes puisse avoir l'idée de se sacrifier avant de tenter de se sauver.

Pour en revenir au casting, mention spéciale aux acteurs interprétant avec justesse les terroristes, rôle qui ne doit pas être évident à tenir dans de telles circonstances.
Enfin, à signaler que de nombreux contrôleurs du ciel ou militaires tiennent leur propre rôle dans ce film qui se veut un hommage émouvant et juste à toutes les victimes du 11 septembre 2001.


Vol 93, un film coup de poing qui nous rappelle qu'il ne faut pas oublier.



Partager cet article
Repost0