You don't mess with the Zohan est un "film-soufflé".
Ça commence super bien avec des gags, certes bien lourds mais comme je les aime, qui fusent dans tous les sens et ça se termine péniblement dans une semoule imbibée de flotte.
A vrai dire, en zieutant ce film, j'ai eu l'impression d'un gros gâchis, un peu comme ce sentiment de voir un plat, à la base super appétissant, sortir du four complètement cramé.
Les causes ? En premier lieu, la longueur du film.
1h53 de grosses débilités, c'est un peu trop long.
Ensuite, le scénario asmathique, signé, entre autres, Judd Apatow, manque de souffle dès l'heure passée.
Au niveau de l'interprétation, ça donne dans le burlesque donc forcément tout est exagéré mais à la longue c'est pénible. Même John Turturro, en ennemi palestinien de Zohan , a fini par me fatiguer à gesticuler dans tous les sens.
Et pourtant j'aime beaucoup John "Barton, Jesus" Turturro !
Le doublage audio français n'arrange pas non plus les choses avec des voix moisies poussées dans la caricature extrême et dignes de séries Z.
En parlant de traduction, celle du titre est quand même un bijou de nullité, non ?
Enfin, pour couronner le tout, Mariah Carey figure au casting et joue son propre rôle (tout comme John McEnroe et Henry "Fonzie" Winkler), celui d'une bimbo qui ne sert à rien (un grand merci au monteur d'avoir coupé sa scène de chant).
Au final, j'ai vu un film mal abouti et qui m'a donné l'impression d'être fini à l'improvisation.
C'est d'autant plus dommage qu'il y a de bons moments comiques (le début très réussi, notamment).