Décidément, ces temps-ci, il n'est pas bon de partir à l'aventure, camper dans des endroits reculés.
Après le désert californien (ou plutôt marocain puisque le film a été tourné au Maroc) du remake de la Colline a des Yeux, nous voici donc à suivre les belles petites vacances de trois jeunes touristes dans le désert australien.
Dans le rôle du grand méchant Loup, à la différence du film d'Aja, pas de "peuple" irradié façon mutants de la planète Zoxor, juste un bouseux complètement taré et légèrement "touristophobe".
En gros, l'histoire de Wolf Creek raconte comment deux anglaises et un australien, emballés à l'idée de traverser l'Australie à bord d'une vieille bagnole, se sont retrouvés entre les mains d'un serial killer adepte d'armes en tout genre, une sorte de "Crocodile Dundee" à la retraite.
Le film est sympathique à regarder mais loin d'être insoutenable (comme l'indique l'affiche).
Certes, on aimerait moyennement être à la place de ces jeunes gens mais on est à mille lieux de l'effroi que suscitent la Maison des 1000 Morts ou la Colline a des Yeux par exemple.
Les scènes gore se laissent regarder sans trop de dégoût pour qui est habitué à ce genre de "spectacle" et la tension est assez peu palpable.
Le jeu des acteurs est bon mais beaucoup trop de clichés rendent finalement le film trop convenu et assez moyen.
Ceci dit, malgré la beauté des paysages, ça ne donne pas envie de passer ses vacances dans le bush australien surtout lorsque l'on sait que l'histoire est inspirée de faits réels encore plus terribles.
Vive le camping sauvage !