Un peu à la manière d'Un Plan simple (1998), Bleu d'Enfer raconte l'histoire de plongeurs hors pair - ils peuvent quand même rester 2h sous l'eau sans respirer - qui trouvent l'épave d'un avion bourré de cocaïne. La fortune à portée de main, l'appât du gain des uns va provoquer la chute des autres.
La comparaison avec le film de Sam Raimi s'arrête là tant Bleu d'Enfer met malheureusement 1h30 à "émerger" de cet océan de platitude.
1h30 durant laquelle on a droit à un petit documentaire de plongée où l'on voit quatre sourires "ultrabrite" nager parmi les petits poissons bleus et jaunes et accessoirement rechercher l'épave d'un gallion du 19ème siècle.
C'est bien joli tout ça mais pour 9 euros, je préfère me payer 10 mn de plongée grandeur nature !
Bref, le scénario manque cruellement de mordant et d'originalité.
L'intrigue est sans surprise et doit tenir sur deux feuilles de papier-cul.
Restent les décors sympathiques, même si la profondeur de l'endroit donne plutôt l'impression que le film a été tourné à la piscine municipale du coin, et le sourire de Jessica Alba dont la performance d'actrice ne restera pas dans les annales du cinéma...
Bleu d'Enfer un film à boire en temps de canicule... uniquement.