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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 16:47

Dernier volet de la série, Escape from Monkey Island marque, après 3 ans d'absence, le retour sur PC de notre ami Guybrush, désormais marié à sa belle Elaine.
De retour sur l'île de Mélée, nos deux tourtereaux découvrent que la jeune femme a été déclarée morte, que sa demeure doit être détruite et qu'un politicien roublard au visage familier tente de se faire nommer gouverneur à la place d'Elaine...

Cet ultime épisode est loin d'avoir fait l'unanimité parmi les fans.
Un changement d'équipe a entraîné des changements radicaux de gameplay et de graphismes.
Même si le style cartoon est toujours présent, la bonne vieille 2D a laissé place à une 3D sans âme.
Certes les graphismes sont très soignés et l'aspect général très agréable à l'oeil mais la modélisation anguleuse des personnages est ratée: ceux-ci ont désormais un petit côté robotisé voire fantômatique qui les rend inexpressif et sans charisme. 


     

Autre point noir de ce passage à la 3D: la maniabilité est détestable.
La faute à une sortie simultanée sur console qui rend la jouabilité des plus sommaires au clavier ou au joypad comme ce fut déjà le cas dans Grim Fandango, un précédent jeu de Lucasarts. Et comme le plan de caméra varie d'un écran à l'autre, il est parfois difficile de diriger Guybrush vers un point donné.    
La bande son est, quant à elle, toujours aussi soignée avec des musiques reggae qui collent bien à l'ambiance et un doublage réussi.

Côté jeu, l'humour est toujours aussi omniprésent et l'histoire intéressante bien qu'en deça de ceux des précédents épisodes.
Les énigmes proposées sont par contre un peu trop tordues par moment mais offrent une durée de vie confortable.
Un bémol: le système de combat de Guybrush, le "Monkey Kombat", s'avère à la longue assez lourd (il faut noter sur une feuille de papier les différentes combinaisons pour gagner).

En conclusion, on peut être un peu déçu de cette fin.
D'un jeu "Point and Click" passionnant, Monkey Island est devenu un fade jeu de console à la maniabilité douteuse. Le passage à la 3D se révèle être au mieux inutile.
A quand un retour aux sources dans un cinquième épisode ?

Probablement jamais malheureusement...



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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 23:30

Il aura fallu attendre 6 ans pour découvrir le nouvel opus de la série des Monkey Island.
C'est en 1997 que The Curse of Monkey Island est sorti sur nos écrans encore cathodiques.

L'histoire démarre sous les boulets puisque LeChuck, le mort-vivant, revient faire la cour à Elaine qui repousse inexorablement ses avances par amour pour notre héros maladroit. Maladroit, le mot est faible car celui-ci, plein de bonnes intentions, offre à sa bien aimée une bague volée et maudite qui va transformer sa belle en une statue dorée...



Exit Ron Gilbert, le créateur de la série, qui a quitté LucasArts en 1992.
Exit aussi l'interface où il était possible d'associer un verbe à un objet: désormais il  suffit de cliquer sur un objet pour faire apparaître une liste d'interactions possibles. C'est un peu déroutant au début et paraît rendre le jeu plus dirigé mais le système finit par faire ses preuves malgré tout.

  

A l'époque où la 3D commençait à éclore dans tous les types de jeux, c'est encore une fois dans une jolie 2D cartoonesque que Guybrush va vivre ses aventures. Les animations sont remarquables et donnent beaucoup dans le style dessin animé (Tex Avery entre autres).
La bande son a subi pas mal d'améliorations: support CD oblige, la musique toujours signée par le même auteur est omniprésente et variée. Mais grande nouveauté, le jeu n'est plus muet ! Les dialogues des personnages ont tous été doublés ce qui donne beaucoup plus de vivant au résultat.

  

L'humour est toujour aussi omniprésent dans le jeu: entre les multiples anachronismes, les duels d'insultes et les références en tout genre, The Curse of Monkey Island n'en finit pas de faire sourire voire rire le joueur devant son PC.
On pouvait craindre le pire pour ce troisième volet avec tous ces changements mais il n'en est rien. Tout ce qui ont fait les bonnes choses de la série sont présentes et malgré quelques énigmes bien tordues qui auront la peau des plus patients, on se délecte des heures durant à découvrir toujours plus les aventures de Guybrush Threepwood.

     



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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 11:59

Un an après le premier épisode, Guybrush Threepwood remet le couvert. Car, c'est bien connu, la vengeance est un plat qui se mange froid et LeChuck, le pirate mort-vivant, compte bien passer à table !

LeChuck's Revenge est la suite logique du précédent volet.
Notre héros est devenu un véritable chasseur de trésors et sa nouvelle obsession a pour nom Big Whoop, le plus grand de tous.
Pour accomplir sa quête, Guybrush devra retrouver quatre bouts de cartes éparpillés sur trois îles.
Un loisir plutôt sympa si on oublie que LeChuck a la ferme intention de se venger...

  

Ce nouveau jeu de la série pousse encore plus loin le niveau de qualité du premier.
Les animations sont encore plus détaillées et la bande son, encore une fois, à la hauteur de l'évènement.
Désormais, 256 couleurs (sic !) composent la palette graphique.
Les environnements sont tout bonnement magnifiques et le style cartoon est parfaitement en adéquation avec l'humour ravageur du jeu (concours de crachats mémorable, clins d'oeil à Indiana Jones, anachronismes...).



Les énigmes sont encore plus tordues et le scénario de l'aventure plus délirant que celui du précédent.
On retrouve de nombreux personnages du premier épisode comme Stan qui s'est reconverti en vendeur de cercueils.
Et la fin du jeu est la plus burlesque qui m'ait été donnée de voir dans un jeu vidéo.
Avec cet épisode, on frise vraiment la perfection dans le domaine du jeu d'aventure et à ce jour, aucun jeu ne l'a vraiment concurrencé.

 

Enfin, tout comme son prédecesseur, LeChuck's Revenge est devenu un "abandonware" (un logiciel que l'on considère comme abandonné par son éditeur, plus en vente par exemple).
De ce fait, il est possible de le télécharger gratuitement et légalement.
Alors pourquoi s'en priver puisque le fichier ne fait que 6.4 Mo ?!
Par ailleurs, le logiciel ScummVM apporte des améliorations notables dans le graphisme et le son afin de mieux adapter le jeu aux technologies actuelles.


        



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5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 22:59

A l'occasion de la sortie au cinéma du second volet des Pirates des Caraïbes, il était de bon ton de nous remémorer cette fabuleuse série vidéoludique des Monkey Island.
Il existe d'ailleurs de nombreuses analogies entre les deux (histoires de fantômes pirates) puisque tous deux sont inspirés d'une attraction d'un parc d'attraction américain.
Développés par le studio LucasArts, ces jeux d'aventure mettent en scène Guybrush Threepwood, un jeune "pirate" en quête de sensations fortes et de grog.



Le 1er volet de la série, The Secret of Monkey Island (1990), a indéniablement marqué les esprits.
Même si à cette époque, le jeu d'aventure "Point and Click" vit pleinement ses heures de gloire (Sierra et Lucasarts faisant le bonheur des amateurs), le jeu de "pirates" a fait l'unanimité grâce à ses graphismes magnifiques (pour l'époque), ses animations formidables et surtout son ambiance à la fois drôle et exotique. Ici, les duels à l'épée ne se gagnent pas grâce à une meilleure dextérité mais plutôt à des insultes qui font mouche.
Les dialogues sont d'ailleurs des merveilles de drôlerie.

  

Pour en revenir à l'histoire, le joueur dirige Guybrush Threepwood, un jeune homme dont le rêve est de devenir pirate, un vrai pirate couillu craint par tous.
Seulement pour ce jeune marin d'eau douce, il va falloir faire ses preuves: trouver un trésor, voler quelque chose et savoir se battre à l'épée.
D'aventure en aventure, notre jeune moussaillon va découvrir du pays, rencontrer sa bien aimée, Elaine Marley, et affronter son ennemi intime, le "un peu beaucoup mort" LeChuck.

Désormais "abandonware" (un logiciel que l'on considère comme abandonné par son éditeur, plus en vente par exemple), la version "CD" (le jeu étant sorti sur disquettes) est téléchargeable gratuitement et légalement et ne pèse que 3Mo.
La particularité de cette version se situe au niveau de la refonte de l'interface avec notamment la présence d'icônes à la place de texte pour représenter les objets.

Certes les graphismes sont à des années lumières des productions actuelles (cependant il est possible de les affiner avec le petit logiciel ScummVM) mais ce jeu de 16 ans d'âge a suffisamment d'intérêt pour tenir en haleine tout fan de jeux d'aventure !
Il ne faut non plus oublier la bande son qui, même si elle surprend au premier abord faute de voix enegistrées, est splendide, notamment le thème principal tout en percussions.

The Secret of Monkey Island est une petite merveille à la fois drôle et passionnante qui a amplement sa place au Panthéon des jeux vidéo.

L'essayer c'est l'adopter.

      



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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 19:50

Le FPS (First Person Shooter) est un genre très à la mode sur PC.
Un peu trop même, tant il est vrai que les produits proposés sont de plus en plus uniformes, usant de recettes qui ont fait le succés du genre depuis Duke Nukem 3D ou Half Life.
Tous les développeurs proposent les meilleurs graphismes, la meilleure IA (intelligence artificielle) et le meilleur level designing.
Bref, dans le petit monde du FPS, il est rare désormais de trouver ce petit brin de folie qui lui fait cruellement défaut.
Prey a bien essayé de montrer la voie en proposant au joueur d'utiliser des portails qui l'amènent à une autre partie du niveau mais au bout de quelques heures de jeu, cette petite flamme d'originalité s'estompe petit à petit à force de répétitivité.

Dans les prochains mois s'apprêtent à sortir un petit FPS qui tentera d'enfoncer un peu plus le clou: Portal.
Vendu avec Half Life 2: Episode Two et donc édité par Valve, Portal sera un FPS casse-tête. 

A l'aide d'une arme, le joueur pourra créer l'entrée et la sortie d'une brêche dans l'espace. Ainsi, comme on peut le voir dans la video proposée ci-dessous, il sera possible d'atteindre des endroits impossibles et contourner des obstacles infranchissables.
De même, le joueur usera de la gravité pour jongler entre les portails qu'il ouvrira et se sortir d'un piège mortel.

Portal s'annonce réellement passionnant et le côté stratégique du jeu risquerait bien de redonner un peu de jeunesse à un style qui, malgré les superproductions actuelles dopées à grands coups d'effets spéciaux qui en mettent plein les mirettes, commence sérieusement à s'essoufler.
Reste maintenant à voir la durée de vie d'un tel concept qui devra faire preuve d'imagination pour éviter une certaine répétitivité qui lui serait fatale à terme. Sans oublier le multijoueur qui risque d'être assez particulier à jouer.

Réponse au printemps 2007 !



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29 juillet 2006 6 29 /07 /juillet /2006 12:03

Qui, dans le monde du jeu video, ne connait toujours pas World of Warcraft ? Ce MMORPG (Massive Multiplayer Online Role Playing Game) est actuellement joué sur PC par plus de 6 millions de joueurs à travers le monde depuis sa sortie en février 2005.
Fort de son succés, Blizzard, l'équipe de développeurs du jeu, concocte une extension de leur bébé prévue pour la fin de l'année: The Burning Crusade (La Légion Ardente pour les anglophobes)

On sait déjà que 2 nouvelles races viendront se greffer aux 8 existantes (Morts vivants, Trolls, Orcs et Taurens côté Horde, Humains, Gnomes, Nains et Elfes côté Alliance): Les Draeneïs et les Elfes de sang.

Les Draeneïs, allianceux dans l'âme,
auront leur zone de départ sur l'ïle d'Azuremyst au large d'Auberdine sur un vaisseau écrasé, Exodar. 

Les Elfes de sang rejoindront les rangs de la Horde. Leur capitale Silvermoon se situera en Quel'Thalas au nord des Maleterres.

Chose dommageable à mon goût, les Draeneïs pourront devenir Chamans (classe propre à la Horde initialement) et les Elfes de sang, Paladins (classe propre à l'Alliance initialement).
Alliance et Horde auront donc une particularité importante en moins. 

Au niveau des professions, il sera possible de devenir joaillier et fabriquer de beaux bijou. Par ailleurs, le sertissage de gemmes permettra de donner divers bonus aux équipements les rendant plus puissants et plus variés.

Mais la grande nouveauté de cette addon sera la découverte d'un nouveau continent: Outland (Outreterre en french).Via le Dark Portal situé aux Terres Foudroyées, les joueurs pourront voyager sur ces nouvelles contrées en monture volante et y accomplir de nombreuses quêtes qui faciliteront leur leveling. Car, désormais, le joueur pourra de nouveau gagner de l'expérience en tuant de nouveaux monstres et atteindre le niveau 70 qui ouvrira la porte à de nouvelles compétences, de nouveaux talents et surtout de nouveaux objets toujours plus puissants !

Le rendez-vous est donc pris pour la période de Noël (si tout va bien...) pour savoir si The Burning Crusade tiendra en haleine les millions de joueurs qui peuplent les territoires d'Azeroth.



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