Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 18:52

Les critiques de la presse sont parfois assez étranges.
Bien souvent, elles encensent sans aucune retenue des comédies qui ne méritent pas tant d'éloges et déploient l'artillerie lourde pour d'autres.

A l'instar de Little Man qui avait largement atteint son but c'est à dire de faire rire, Click fait partie de cette deuxième catégorie. Délit de sale gueule ? Probablement.
Tout comme les frères Wayans, Adam Sandler, l'acteur principal du film, a un lourd passé de comique pas toujours fin. Pourtant le bonhomme a bien tenté de se refaire une virginité avec l'étrange Punch Drunk Love de Paul Anderson mais visiblement c'est cause perdue.

Bref, pour en revenir au film, Click raconte l'histoire d'un homme simple qui découvre les plaisirs des pouvoirs d'un dieu.
Michael Newman est complètement absorbé par son boulot.
A tel point, qu'il délaisse sa femme et ses deux enfants au détriment de sa carrière.
Dans ce contexte là, si Michael veut zieuter la télévision, il n'aura pas vraiment la patience de tester chaque télécommande qui trône la table basse de son salon pour la faire marcher.
Alors autant qu'il achète une télécommande universelle... !

Mais une fois l'objet tant convoité entre les mains, notre stakhanoviste va vite se rendre compte qu'elle fait un peu plus que ce qu'elle ne devrait faire, pour son plus grand bonheur...

Click marque la deuxième collaboration d'Adam Sandler et Frank Coraci, le réalisateur du film. Ils avaient auparavant travaillé ensemble sur Waterboy, sorti en 1998.

La distribution du film ne s'arrête pas au comique américain: Christopher Walken a vêtu la blouse pour son rôle de créateur de la fameuse télécommande. Toujours affublé de son sourire démoniaque, il joue à merveille le savant illuminé.
En outre, on a plaisir à revoir deux anciennes gloires des séries TV, Henry Winkler en grand-père un peu gâteux (la roue tourne, Fonzie...) et David Hasselhoff en patron fainéant et avide de belles filles. 

Sean Astin, le hobbit des Goonies, campe un maître nageur un poil ridicule dans son petit slip de bain rouge.
Enfin, Kate Beckinsale est ravissante en épouse délaissée par son mari qui préfère "tâter" de la maquette.

On pourrait découper le film en deux parties: gros avantages et non moins gros inconvénients
Dans la première partie, on s'amuse avec délectation des facéties de Michael qui use à volonté de sa télécommande magique. Les gags sont parfois énormes mais fonctionnent à tous les coups. 
Dans la seconde partie, il découvre qu'il en devient esclave au point de manquer involontairement des moments cruciaux de sa vie.
Notre héros prend alors conscience de l'importance de la famille et de chaque moment à partager avec elle.


Entre Forrest Gump et l'Effet Papillon, en passant par Bruce tout puissant, cette comédie est une vraie réussite qui arrive à la fois à faire rire et émouvoir le spectateur.


Click, un film télécommandé à ne pas zapper.
   



Partager cet article
Repost0

commentaires