22 juin 2009
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Twilight par-ci, Twilight par-là.
Difficile de passer à côté du phénomène aux dents longues entre les blogs qui en parlent en long, en large et en travers et cette grosse campagne de pub qui informe de l'existence du film à ceux qui l'ignoraient encore.
C'est donc par curiosité mais aussi avec quelques a priori que je me suis laissé tenter, n'étant pas un inconditionnel pur et dur des films du genre, mis à part le formidable Le Bal des Vampires de Polanski.

Dans ce coin figé où rien ne se passe, elle tombe amoureuse d'Edward, un étrange garçon blanchâtre qu'elle rencontre au lycée et qui tombe également sous le charme de la belle.
Très vite, elle va se rendre compte (Google est ton ami) que le bellâtre présente toutes les caractéristiques d'un vampire.
Mais bon, elle s'en fout, elle l'aime et comme beaucoup d'ados "incompris", elle se désespère de sa misérable vie d'assistée.

Pas étonnant d'apprendre que des suites sont prévues dans un futur proche car le potentiel de l'histoire est sûrement loin d'être exploité.
C'est donc globalement un bon film, esthétiquement assez beau avec une photographie glaciale et humide et une musique signée Burwell.
Mais tout ce battage médiatique depuis quelques mois, ce n'est pas sérieux.
Les producteurs ne s'y sont pas trompés en visant explicitement un public féminin et jeune: Twilight n'a rien d'un film d'horreur - passez votre chemin si vous vous attendez à du Vampires de Carpenter - mais ressemble plutôt à une énième version du Roméo et Juliette de Shakespear avec Edward dans l'habit du prince charmant des temps modernes.
Sans l'attendre avec l'impatience demesurée qui caractérise un fan intégriste, je regarderai la suite bien volontiers, en novembre prochain.
