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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 19:45

Ah là là... que ce doit être bien de passer des vacances en camping-car (ou plutôt en bus), à rouler sur ces longues lignes droites bordées de hauts pins avec en fond un magnifique coucher de soleil bercé par une bonne vieille country des familles.

C'est ce qu'a dû se dire Barry Sonnenfeld un beau soir d'été, attablé sur la terrasse de sa modeste villa en train de siroter une pina colada et se faire masser par 3 jeunes femmes tout juste majeures...
Dommage qu'il ait juste omis d'imaginer également un psychopathe défiguré avec une grosse hache acérée façon slash-movie. Car dans la famille McNeive, je veux le chien !
Ah mince y a pas de chien...

Bon, ne tournons pas autour du pot, cette soi-disante comédie est une vraie tragédie pour le cinéma.
Robin Williams et Jeff Daniels, qu'on a connus (beaucoup) plus inspirés, ont forcément dû perdre un pari pour jouer dans une telle diarrhée.
A moins qu'ils aient trouvé ce dernier recours pour sortir des griffes du fisc en évitant l'hypothéque de leurs cabanons de 500m² perchés sur les hauteurs de Hollywood.
Bref, entre les prévisibles blagues pipi-caca maintes fois vues et revues, les caprices prépubères d'une gamine doppée à la soupe Fun Radio et un scénario qui tient (casting compris) sur une feuille de papier-cul 1er prix, tout est à jeter.
Sourire des aventures de ces culs serrés est chose quasi impossible.
Et comble du paroxysme pour une "comédie", on finit par être rapidement agacés par tout ce tintamarre visuel (les running gags de la ceinture de sécurité qui ne s'enclenche pas ou du bus qui continue sa route faute de cales comme si lui aussi voulait fuir cette parodie de film comique...).
Sans parler de l'habituel final des plus niais qui finit d'enterrer la dernière once de pitié qu'on peut avoir pour cette famille de gnans-gnans.

En conclusion, espérons que Camping-Car se perde dans les anales de l'indifférence à défaut de rester dans les annales du cinéma. Le 7ème Art ne s'en portera que mieux.

2/20 pour la prestation du panneau STOP qui se fait défoncer par le bus en début de film.



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