A la base, je ne suis pas un grand fan de la série des Harry Potter. Non pas que les histoires de petits magiciens en herbe ne me passionnent pas vraiment mais j'ai toujours trouvé ces films mièvres et peu intéressants.
Ceci dit, je reconnais que ce genre d'aventures plait aux plus jeunes. Cependant, j'ai tout de même l'impression qu'un film comme Les Goonies est mieux fichu et peut enthousiasmer un public plus large.
Pourquoi évoquer Harry Potter pour écrire sur Alex Rider: Stormbreaker ?
Tout simplement parce que ces deux films ont trois points communs.
Tout d'abord, ils sont tous deux tirés de romans pour enfants qui ont fait, soit dit en passant, la richesse de leurs auteurs (J.K. Rowling pour Harry et Anthony Horowitz pour Alex).
Ensuite, nos deux "héros" utilisent Biactol, matins et soirs.
Ça, fallait s'en douter vu leur âge.
Enfin, et ce n'est pas la raison la plus futile, Stormbreaker m'a autant passionné que son illustre prédecesseur !
Car il faut bien le dire, ce film de Geoffrey Sax est loin de m'avoir convaincu.
Certes, comme je l'ai écrit plus haut, je ne suis plus vraiment en âge de m'extasier devant les mésaventures d'un petit blondinet de 15 ans, reconverti en espion et qui passe son temps à faire des galipettes (en l'air, je précise), à réfléchir aussi vite que le dernier Core2 Duo d'Intel et à s'en sortir encore mieux que Bond et Jones réunis.Pour être plus direct, ce film pompeux est chiant à s'endormir. Les scènes d'action sont grosses comme des maisons, l'histoire est ridiculement exagérée et notre "héros" à baffer affectueusement.
On se demande encore comment Mickey Rourke et Ewan Mc Gregor ont pu atterrir dans un tel navet.
Et dire que la série compte cinq tomes... Je crois qu'on n'a pas fini d'en bouffer du Rider... Potter/Rider, même combat.
Bref, si vous êtes fan de Spy Kids, ce film vous comblera probablement, sinon passez votre chemin sans vous retourner.